Il faisait un temps à ne pas mettre un électeur dehors ce dimanche 7 juin 2009. J'ai tout de même pris mes fonctions d'assesseur, seul conseiller municipal présent cet après-midi ; le Maire et une partie des membres du conseil, goûtant peu aux devoirs étant échus à leur mandat, dès lors qu'il ne s'agit pas de parader aux côtés d'un élu national lors d'une inauguration.
30% des électeurs inscrits à ce bureau s'étaient présentés depuis le matin 8h, et en dehors de cette pénurie de votes, assez exceptionnelle après les Présidentielles, les Législatives et les Municipales, aucun évènement inhabituel ne se produisit. Par "inhabituel", il faut évidemment comprendre que dans cette petite commune, rien ne nous surprend plus.
Ainsi, un électeur, jeune fils d'un habitant haï par l'Ancien Maire, se trouva stupéfait d'être radié, encore, des listes d'émargements (le grand classeur sur lequel vous apposez votre signature à l'issue de la procédure de vote). Aux dires de ses parents, présents à ce moment, ils avaient déjà acquis au tribunal, un an auparavant, à la veille des municipales, la réintégration de leur bambin aux heureux électeurs de notre village. Étant le seul élu du bureau, et à priori une certaine responsabilité me revenant, je pris la décision de remuer ciel et terre pour savoir précisément ce qu'il s'était produit: J'appelai la Secrétaire Générale, puis le Maire, leur transmettant aussi bien que possible la pression que la famille présente dans le bureau exerçait actuellement sur moi, et alors que je demandai finalement "Une commission s'est elle réunie pour réviser les listes ?", le Maire, qui m'avait d'abord demandé plusieurs fois de refuser le vote, eut un éclair de lucidité : "Vérifiez donc en fin de liste, les corrections s'y trouvent peut-être ...", c'était le cas. (Tout cela aurait du être résolu plus vite si tout le monde ne s'était pas empressé de choisir la solution de refuser le vote d'un habitant sous prétexte qu'il ne se trouva pas dans les bonnes grâces de la municipalité...).
Plus tard, une électrice, probablement pressée d'accomplir son devoir électoral, mit un bulletin dans l'enveloppe sous les regards médusés des scrutateurs. Nous ne voulions pas faire mauvaise figure mais vérifiions après son départ que le Président du bureau de vote, en l'occurrence, le Maire (qui devait actuellement attaquer son troisième apéro), aurait du la forcer à passer par l'isoloir. Pas grave, "ça se passe comme ça" chez nous, pour paraphraser l'enseigne de fast food.
En fin de journée, 45% des inscrits s'étaient présentés... petite journée (80% ayant participé aux Municipales ou aux Présidentielles !)
30% des électeurs inscrits à ce bureau s'étaient présentés depuis le matin 8h, et en dehors de cette pénurie de votes, assez exceptionnelle après les Présidentielles, les Législatives et les Municipales, aucun évènement inhabituel ne se produisit. Par "inhabituel", il faut évidemment comprendre que dans cette petite commune, rien ne nous surprend plus.
Ainsi, un électeur, jeune fils d'un habitant haï par l'Ancien Maire, se trouva stupéfait d'être radié, encore, des listes d'émargements (le grand classeur sur lequel vous apposez votre signature à l'issue de la procédure de vote). Aux dires de ses parents, présents à ce moment, ils avaient déjà acquis au tribunal, un an auparavant, à la veille des municipales, la réintégration de leur bambin aux heureux électeurs de notre village. Étant le seul élu du bureau, et à priori une certaine responsabilité me revenant, je pris la décision de remuer ciel et terre pour savoir précisément ce qu'il s'était produit: J'appelai la Secrétaire Générale, puis le Maire, leur transmettant aussi bien que possible la pression que la famille présente dans le bureau exerçait actuellement sur moi, et alors que je demandai finalement "Une commission s'est elle réunie pour réviser les listes ?", le Maire, qui m'avait d'abord demandé plusieurs fois de refuser le vote, eut un éclair de lucidité : "Vérifiez donc en fin de liste, les corrections s'y trouvent peut-être ...", c'était le cas. (Tout cela aurait du être résolu plus vite si tout le monde ne s'était pas empressé de choisir la solution de refuser le vote d'un habitant sous prétexte qu'il ne se trouva pas dans les bonnes grâces de la municipalité...).
Plus tard, une électrice, probablement pressée d'accomplir son devoir électoral, mit un bulletin dans l'enveloppe sous les regards médusés des scrutateurs. Nous ne voulions pas faire mauvaise figure mais vérifiions après son départ que le Président du bureau de vote, en l'occurrence, le Maire (qui devait actuellement attaquer son troisième apéro), aurait du la forcer à passer par l'isoloir. Pas grave, "ça se passe comme ça" chez nous, pour paraphraser l'enseigne de fast food.
En fin de journée, 45% des inscrits s'étaient présentés... petite journée (80% ayant participé aux Municipales ou aux Présidentielles !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire